Le compagnonnage végétal, appelé aussi culture associée, est une technique d'horticulture consistant à associer, au sein de mêmes cultures, des plantes compagnes l'une de l'autre. Ces plantes peuvent s'échanger divers services (fertilisation, action répulsive ou toxique sur des insectes spécifiques et/ou des mauvaises herbes). Ces interactions s'appellent l'allélopathie.
Par extension, dans un jardin potager, on veille à ne pas cultiver côte à côte des plantes du même genre (pomme de terre et aubergine par exemple) qui risquent de se faire concurrence en recherchant les mêmes éléments dans le sol et en devenant une cible facile pour les mêmes maladies cryptogamiques et prédateurs.
Le compagnonnage était pratiqué principalement avant l'invention des pesticides chimiques mais il est à nouveau utilisé depuis quelques années dans le cadre de la permaculture, de l'agroécologie, de l'agriculture raisonnée, de l'agriculture intégrée, de l'agriculture biologique et du jardinage biologique.
Action
Certaines plantes sont consommés par des parasites et les empoisonnent. D'autres, comme les plantes aromatiques, diffusent des odeurs masquant l'odeur des plantes appréciées par les parasites et les rendent ainsi introuvables. D'autres encore, comme la moutarde ou la grande capucine, servent d'appâts ou de leurres aux insectes afin de les éloigner des plantes cultivées. Dans ce cas, lorsque la "plante piège" est couverte de parasites, on ne traite qu'elle et on élimine ainsi l'ensemble des parasites associés.
Exemples de compagnonnage
Les «Trois sœurs» des peuples Amérindiens : la courge, le maïs et le haricot grimpant, sont un bel exemple de plantes compagnes puisqu'on y trouve un exemple de fertilisation, support et paillage simultanés. Le tableau ci-dessous liste les associations les plus connues :
Texte partiellement issue de Wikipédia
Suite article sur le compagnonnage Partie 2